Balle en plein front
Une impatience au bout des doigtsUne présence trop absenteEt je renverse le verre d'eauComme le monde basculeDans l'ire. Et mes diablesMe rattrapentDans les éclaboussuresDe verreComme une balle en plein front.
Une impatience au bout des doigtsUne présence trop absenteEt je renverse le verre d'eauComme le monde basculeDans l'ire. Et mes diablesMe rattrapentDans les éclaboussuresDe verreComme une balle en plein front.
Et ce désir ne cache que la brutale envie de te serrer fort dans mes bras.Comme un petit garçon, je te rassurerai sur ma présence, même lorsque tu seras malade, même lorsque tes genoux saigneront. J'y apposerai un pansement et un bisou. Et tu repartiras...
Et nos ventres rassasiésEt nos mains pleinesViendra le tempsOù il nous faudra décompterNos âmes assoupies,L'orgueil qui n'a pas voulu,Nos peurs qui nous ont retenu,Et pour solde de tout compte,L'amour qui n'a pas été aimé.
Chaque jour, grandir,Chaque jour, apprendre,À vibrer avec ce qui est offertÀ respirer avec ce qui est étouffé Accepter le silenceRester debout Douter de toutMais refuser l'absence L'absence à soiPetit à petitFièreSe défaireLaisser en arrière Ce qui embrume...
Parce qu'il pleutEt que c'est un jour tristeJ'ouvre mes brasÀ ta tristesseÀ tes bras videsÀ ton coeur perduQui voudrait tant À ta bouche cousueQui retient tantÀ cette journée sans jardinA nos corps fatigués
Je continue de chercher ce quelque chose que je n'arrive pas à définir, qui me semble apercevoir parfois, comme derrière une vitre voilée, obscurcit par les flonflons, l'égoïsme, la "joliesse". Je voudrais foutre un grand coup de poing contre cette vitre,...
Arrache ce qui brûle et m'écorche les lèvres. Tartine mon corps de ton baume caché. Laisse jaillir ce qui cicatrise mes manques. Il n'y a que ta main posée sur mon ventre qui délivre de l'absence. Et ton sexe en moi désarme le manque.
Pour tes jours d'abattement : Tu es loin, pas seulement par les yeux. Et je crève d'envie de te serrer fort dans mes bras. Jusque dans mes nuits les plus sombres, tu me poursuis. Certains jours, je crois te sentir tout près de moi, tout contre ma peau.Allongés...
Dans le brouillon de nos gestesde nos désirs trop grandsrenversésagrippésde cet instantfugacede ce moment de rien le temps d'un souffle retenuje garderaiseule,ta mainsur mon épauleimpatientede tes baisers et de la soif de tes morsures.